2. Yvandesbois le 04-03-2016 à 17:49:40 (site)
Domage , mais on ne voit plus la vidéo !
Les Indiens Lakotas ont de forts liens culturels et spirituels. En
grande majorité, les Indiens s’efforcent de préserver leur mode de vie
et leurs traditions. Les parents enseignent dès le plus jeune âge à
leurs enfants les valeurs et les morales de leur groupe tribal.
Préserver
et partager la culture (Sioux) Lakota est une partie essentielle de
notre mission à l’école St. Joseph pour enfants amérindiens. En plus de
cours sur les Etudes Amérindiennes enseignés à nos élèves et notre
pow-wow annuel, le Musée et Centre Culturel Akta Lakota, situé sur notre
campus, offre la possibilité aux élèves et aux visiteurs d’approfondir
leur connaissance de la culture lakota.
Après la guerre des Black Hills en 1876-77 opposant les Sioux et l’armée américaine, les Minneconjoux furent placés dans la réserve de Cheyenne River, dans l’état du Dakota du Sud. Habitué à toujours trouver un moyen de réconcilier des opinions disparates, Spotted Elk chercha à s’adapter aux mœurs des hommes blancs. D’après les histoires indiennes, Spotted Elk fut l’un des premiers Amérindiens à cultiver le maïs selon les normes gouvernementales. De plus, il se rendit à Washington, D.C. et demanda l’établissement d’une mission-école près de l’embouchure de la rivière Cheyenne. Alors que le Bureau Indien accepta provisoirement sa requête, l’affaire fut par la suite mise de côté et finalement oubliée.
En 1889, Kicking Bear introduisit la religion Ghost Dance aux
Minneconjoux. Les Sioux croyaient que la Ghost Dance rétablirait l’état
ancestral du monde ; elle promettait le retour des ancêtres amérindiens
et de toute la vie animale et végétale. Dévastés par la guerre, la faim
et la maladie, les Minneconjoux accueillirent cette nouvelle religion à
bras ouverts. Alors que leurs danses ne furent jamais violentes,
d’autres Sioux, furieux et scandalisés par l’interdiction en 1883 par le
Secrétaire de l’Intérieur de la Sun Dance et d’autres coutumes
‘barbares’, ainsi que par la réduction des possessions Sioux en 1889 à
seulement six petites réserves, firent de la Ghost Dance un mouvement
prônant la violence contre les oppresseurs blancs. En 1890, l’Officier
américain des Affaires Indiennes interdit par conséquent la Ghost Dance.
Par la suite, toujours en 1890, Spotted Elk et ses partisans s’installèrent à Cherry Creek, où ils avaient prévu de se joindre à la danse du chef Hump et son groupe de Minneconjoux. Cependant, chef Hump passa à l’ennemi et remit son groupe à l’agence le 9 décembre 1890. Désillusionnés, Spotted Elk et sa tribu retournèrent à leur camp à l’embouchure de la rivière Cheyenne. Bien que par la suite il ne participa plus à la Ghost Dance, de nombreux membres de sa tribu continuèrent à danser, sous l’impulsion du chaman Yellow Bird.
Le 15 décembre 1890, la police de la réserve de Standing Rock tua Sitting Bull sur un litige concernant la cérémonie de la Ghost Dance. Après avoir appris la mort de Sitting Bull, Spotted Elk décida de s’installer dans la réserve de Pine Ridge. Le 28 décembre, les Minneconjoux furent interceptés par un détachement de l’armée mené par le Major Samuel Whitside. Spotted Elk, qui souffrait de pneumonie à l’époque, ordonna la capitulation de son groupe. Sa tribu fut ensuite escortée jusqu’à Wounded Knee Creek où ils établirent leur campement. Peu de temps après, le Colonel James Forsyth arriva et prit le commandement de la situation. Le matin du 29 décembre, lorsque le colonel ordonna à la tribu de déposer leurs armes, un combat éclata ; un combat qui coûta la vie à Spotted Elk et à plus de 200 hommes, femmes et enfants Sioux, ainsi qu’à 25 soldats américains.
Sources : Hyde, George, A Sioux Chronicle, Norman, University of Oklahoma Press, 1956. McGregor, James H., The Wounded Knee Massacre: From the View Point of the Sioux, Rapid City, South Dakota, Fenske Printing, 1940. Sneve, Virginia Driving Hawk, They Led a Nation: The Sioux Chiefs, Sioux Falls, South Dakota, Brevet Press, 1975. Utley, Robert M., The Last Days of the Sioux Nation, New Haven, Connecticut, Yale University Press, 1963. Waldman, Carl, Who Was Who in Native American History, New York, Facts on File, 1990.
Il naquit vers 1840 sur la rivière Moreau dans le Dakota du Sud. Cet enfant fut élevé comme orphelin et on en sait peu sur ses parents. Il obtint son nom lorsque, alors qu’il n’était encore qu’un jeune homme affamé, il essaya de manger la vésicule biliaire d’un animal. Plus tard dans sa jeunesse, on lui donna le nom Matohinsa, « Bear Shedding His Hair », mais le nom Pizi resta le nom sous lequel il était le plus connu.
En tant que jeune homme, Gall participa à de nombreuses batailles
livrées par les groupes Dakotas menés par Red Cloud. Après la signature
du Traité de 1868, Gall fut l’un des nombreux Indiens à refuser de se
conformer au confinement des Indiens Dakotas dans les réserves.
Sitting
Bull adopta Gall comme petit frère. Un an plus tard, il devint un chef
de guerre Dakota. Gall se vit accusé d’un meurtre qu’il n’avait pas
commis et l’armée mit sa tête à prix. Gall se rendit à Fort Berthold
pour exprimer sa protestation. Il fut alors saisi, attaqué à la
baïonnette et laissé pour mort. Il fut pourtant capable de ramper et
survécut à ses blessures. Plus tard, il prit sa revanche en s’attaquant à
l’Expédition Bozeman et participa à plusieurs raids désastreux.
En 1876, Sitting Bull, Gall et leurs guerriers furent regroupés dans
un immense campement sur les rives de Little Bighorn. Il s’agissait
alors probablement du plus grand regroupement de forces indiennes dans
la région des plaines du Nord. Le 25 juin, des troupes dirigées par le
Général Custer et le Major Reno les attaquèrent. Gall entra alors en
action et força les hommes de Reno à battre en retraite. Par la suite,
Gall et Crazy Horse encerclèrent la cavalerie de Custer et
l’anéantirent.
Gall partit d’abord à la poursuite du détachement de
Reno, mais il décida finalement de retourner au campement lorsqu’il fut
évident qu’une grande partie de l’armée américaine se dirigeait vers la
scène. Le camp fut démonté et les différents groupes commencèrent leur
retraite vers le Nord.
Après plusieurs escarmouches avec l’armée, Gall, Sitting Bull et leurs partisans s’enfuirent au Canada. Les hivers y étaient très rudes et nombreux se sentirent découragés. Après quatre ans, Gall, chef Crow et d’autres décidèrent d’abandonner Sitting Bull et retournèrent aux Etats-Unis où ils s’installèrent dans la réserve de Standing Rock.
En 1881, Gall se réconcilia avec les autorités blanches et devint fermier. Il se lia finalement d’amitié avec James McLaughlin, un agent de la police indienne. McLaughlin sut convaincre Gall que les Dakotas devraient envoyer leurs enfants à l’école.
Lorsque Sitting Bull revint du Canada en 1881, Gall s’opposa à la politique de celui qui avait été autrefois son mentor, l’accusant de lâcheté. Gall avait pris conscience de la futilité de toute autre résistance armée. Le temps d’une paix relative était arrivé et Gall sut gagner le respect des blancs par sa sagesse et son honnêteté. Il fut nommé juge de la Cour des Affaires Indiennes en 1889 et, au cours de la même année, il contribua à obtenir la ratification du dernier accord avec les Indiens Dakotas. Cet accord divisait la réserve Sioux en plusieurs parcelles et cédait une partie des terres aux blancs.
Pendant les dernières années de sa vie, Gall fut un émissaire au nom de sa tribu à Washington, D.C. Il jouit d’une situation de prestige jusqu’à sa mort le 5 décembre 1895 à Oak Creek, dans le Dakota du Sud, alors qu’il était âgé de 54 ans.
Source: Dockstader, Frederick J. Great North American Indians: Profiles in Life and Leadership. New York, NY: Litton Educational Publishing, Inc., 1977. Photo de Charles M. Bell, Washington, D.C., 1880 ; avec l’aimable autorisation de la Société Historique du Dakota du Sud.
Commentaires
1. calie le 25-02-2014 à 19:22:55 (site)
2. alain_girard le 20-01-2016 à 15:35:00 (site)
Bonjour,
un texte pour le moins "séduisant"
quant à la chute elle est excellente...
Un auvergnat
3. christineb le 25-01-2016 à 20:03:20 (site)
Bravo pour l'humour!