partage d'image,musique,poème

Bienvenue sur se blog je vais vous partager toute mes images que j aime , mes musique, poème et autre sujet. Laisser un commentaire a votre passage du blogue me ferais un grand plaisir. Merci de votre visite.

posté le 11-02-2014 à 14:32:56

Haŋblečeya: Pleurer pour une Vision

Haŋblečeya: Pleurer pour une Vision
 
 

Un Amérindien part en quête de visions dans un endroit isolé, la plupart du temps sans eau, ni nourriture.
L’homme ou la femme en quête reste isolé aussi longtemps qu’il est nécessaire pour atteindre le but désiré. La quête peut ainsi durer jusqu’à trois ou quatre jours.

La forme de la quête varie selon la culture de la tribu et la raison pour laquelle une vision est recherchée. Si une personne réussit sa quête de vision, cela signifie qu’il aura été en contact avec une aide ou un guide spirituel. La présence de ce guide est souvent signalée par une expérience visionnaire ou le contact avec un animal.

Tous les hommes et toutes les femmes peuvent « pleurer pour

 

 

une vision », ou selon les dires de Black Elks « se lamenter », mais seules les personnes dignes en recevront une. Pour bien entreprendre une Quête de Vision, un Wičasa Wakan – Homme Saint – est censé conseiller la personne en quête et interpréter la vision.
La raison principale pour entreprendre une telle Quête de Raison est qu’une personne peut ainsi mieux comprendre son harmonie avec toutes les choses et acquérir une meilleure connaissance du Grand Esprit.

 

 

Une personne s’engageant dans une Quête de Vision commence

par amener une pipe pleine à l’Homme Saint. Il entre et demande à l’Homme Saint s’il veut bien être son guide et prier pour lui. Tous ceux qui sont présents fument la pipe. La cérémonie Inipi est alors conduite pour les purifier. La tradition veut que la personne en quête bâtisse seule la hutte à sudation. Ensuite, la personne en quête reprend sa pipe, avec un peu de tabac, avant de se rendre dans son endroit isolé, souvent sur une montagne élevée ou au bord d’un ravin. Les aides préparent à l’avance l’endroit sacré. La personne en quête reste à cet endroit sacré et prie pour une vision. Les visions lui viennent généralement sous forme d’un animal et les rêves sont porteurs des visions les plus puissantes. A la fin de la Quête de Vision, les aides reviennent et ramènent la personne en quête vers la hutte à sudation. La personne en quête raconte tout ce qu’elle a vu et entendu au Wičasa Wakan qui interprète  à son tour cette vision.

 

 
 


 
 
posté le 11-02-2014 à 14:23:11

Prières Lakotas

Prières Lakotas
 

La spiritualité est une composante essentielle de la vie Lakota traditionnelle. Wakan Tanka - le Grand Esprit – est remercié pour tout ce qu’il y a sur Terre. La culture Lakota est remplie de fierté, d’honneur et de dignité. Ces éléments sont humblement conservés et respectés à travers la prière et la foi profondément enracinée.
Partagez leurs prières et rendez grâce au Créateur.


Prière à la Terre

Grand-père, Grand Esprit, regarde-moi sur terre et penche-toi pour entendre ma faible voix. Tu as vécu le premier et tu es plus âgé que tous les besoins, plus âgé que toutes les prières. Toutes les choses t’appartiennent – les êtres à deux pattes, les êtres à quatre pattes, les ailes dans le ciel, et toutes les choses vertes qui sont en vie.
Tu as placé les pouvoirs des quatre coins de la terre de façon à ce qu’ils se croisent. Tu m’as fait traverser la bonne route et la route des difficultés, et là où elles se croisent, l’endroit est sacré. Jour après jour, pour l’éternité, tu es la vie des choses.

Black Elk: Chaman des Sioux Oglalas


Prière au Grand Esprit

Ô, Grand Esprit, dont j’entends la voix dans le vent, dont le souffle donne vie à tout le monde.
Entend-moi ; J’ai besoin de ta force et de ta sagesse.
Permet-moi de marcher dans la beauté et offre à mes yeux d’un jour observer le coucher du soleil rouge et violet.
Fais que mes mains respectent les choses que tu as créées et que mes oreilles entendent clairement ta voix.
Donne-moi la sagesse de façon à ce que je comprenne les choses que tu as enseignées à mon peuple.
Aide-moi à rester calme et fort face à tout ce qui se présente à moi.
Laisse-moi apprendre les leçons que tu as cachées dans toutes les feuilles et toutes les pierres.
Aide-moi à chercher des pensées pures et à agir avec l’intention d’aider les autres.
Aide-moi à trouver la compassion sans me laisser envahir par la pitié.
Je recherche la force, non pour être meilleur que mon frère, mais pour combattre mon plus grand ennemi, Moi-même.
Fais que je sois toujours prêt à venir vers toi avec les mains propres et les yeux droits.
Alors, lorsque la vie s’effacera, comme le soleil qui se couche, mon esprit pourra venir à toi sans honte.

Inconnu


Prière à l’Etoile du Matin

Que nous soyons impatients de nous lever le matin pour voir l’étoile du matin juste avant le lever du soleil.
Laisse-nous voir ta luminosité, Seigneur nous accueillant aujourd’hui sur le chemin sacré Wakan. Que Jésus Christ, notre lumière, et Marie, notre étoile du matin, soient à nos côtés aujourd’hui.

Fr. Charles Flood, SJF
 


Prière aux Quatre Directions

Créateur, c’est moi qui te parle. Merci pour le lever du soleil d’aujourd’hui, pour le souffle et la vie en moi, et pour toutes tes créations. Créateur, entend ma prière, et honore ma prière.

Alors que le jour commence avec le soleil qui se lève, je demande, Esprit Gardien de l’Est, Frère Aigle, Sois avec moi. Vole haut alors que tu portes mes prières au Créateur. Puissent mes yeux être aussi perçants que les tiens, pour que je sois capable de voir la vérité et l’espoir sur le chemin que j’ai choisi. Guide mon pas et donne-moi du courage pour parcourir le cercle de ma vie avec honnêteté et dignité.

Esprit Gardien du Sud, Loup, Sois avec moi. Aide-moi à me rappeler d’aimer et de ressentir de la compassion pour tous les Hommes. Aide-moi à parcourir mon chemin avec joie et amour pour moi-même, pour les autres, pour les êtres à quatre pattes, les êtres ailés, les plantes et toutes les créations sur la Terre-Mère. Montre-moi qu’il est bon pour moi de prendre des décisions avec le cœur, même si parfois, mon cœur est blessé. Aide-moi à accroitre et à nourrir mon estime de moi-même par tous les moyens.

Esprit Gardien de l’Ouest, Ours Brun, Sois avec moi. Apporte la guérison à ceux que j’aime et à moi-même. Apporte l’équilibre entre le physique, le mental et le spirituel, pour que je puisse connaitre ma place sur cette terre, dans la vie et dans la mort. Guéris mon corps, guéris mon esprit et apporte lumière, joie et conscience à mon esprit.

Esprit Gardien du Nord, Bison Blanc, Sois avec moi. Alors que chaque jour passe, aide-moi à rendre, avec grâce, les choses de ma jeunesse. Aide-moi à écouter le calme, et à trouver la sérénité et le confort dans les silences lorsqu’ils se prolongent. Donne-moi la sagesse pour que je puisse faire des choix sages dans toutes les choses qui se présentent à moi. Et lorsque le moment du changement de mondes est arrivé, laisse-moi partir paisiblement, sans regret, pour les choses que j’ai négligé de faire alors que je parcourais mon chemin.

Terre Mère, Merci pour ta beauté, et pour tout ce que tu m’as donné. Rappelle-moi de ne jamais te prendre plus que ce dont j’ai besoin, et rappelle-moi de toujours redonner plus que je prends.

Vera Dery, 2002


Prière à la Roue de Médicine

Au centre de la Roue de Médecine, nous voyons la croix qui montre également les quatre vents, les quatre directions, le début et la fin de tout. Le cercle extérieur fait en sorte que tout soit complet et en sécurité.  C’est ton monde, Seigneur.

Fr. Charles Flood, SJF


Prière au Soleil

Grand Esprit, notre Dieu et Père, sois le centre de nos vies aujourd’hui. Tu remplis tout le vide de l’espace. Que le soleil soit aujourd’hui une chaleur saine et guérisseuse pour nous, pour que nous devenions, à notre tour, des guérisseurs pour les maux des uns et des autres. 

Fr. Charles Flood, SJF


Prière Kateri Tekawitha

Grand Esprit ! Notre Père ! Nous nous souvenons de notre sœur Kateri. Elle était l’une d’entre nous, le peuple de ce pays, cette terre. Ce fut Toi qui la guidas dans les bois et lui appris les leçons de la croix. Ce fut Toi qui la réconfortas et lui donnas de la force tout au long de ton chemin sacré. Montre-nous la voie Jésus, la voie de Kateri, Que cette voie soit également la nôtre!

Ron Zeilinger

 

 

 
 


 
 
posté le 11-02-2014 à 14:13:11

Sitting Bull

Sitting Bull
 

Sitting Bull (env. 1831-1890) appartenait à la tribu Lakota Hunkpapa et était un homme spirituel. Sous son influence, les groupes Lakotas s’unirent pour leur survie dans les plaines du Nord. Sitting Bull resta insoumis face au pouvoir militaire des Américains et éprouva jusqu’à la fin du mépris pour les promesses américaines.

Nommé Slon-ha, Slow, par ses parents, ce futur leader naquit vers 1831. Son lieu de naissance se trouvait sur la rivière Grand dans le Dakota du Sud, un lieu que les Lakotas appelaient « Many Caches » (nombreux dépôts) à cause du nombre de fosses garde-manger qu’ils y avaient creusées.

 

 

Par la suite, ce garçon nommé Slow reçut un nom qui lui correspondait bien mieux… Tatanka-Iyotanka. Ce nom décrit un bison mâle obstinément assis sur ses hanches. Cet homme spirituel fit toute sa vie honneur à ce nom.

La jeunesse de Sitting Bull

Jeune homme, Sitting Bull devint un leader de la Strong Heart Warrior Society (Société Des Guerriers au Cœur Fort). Plus tard, il devint un membre éminent des Silent Eaters (mangeurs silencieux), un groupe se consacrant au bien-être de la tribu.
Il partit pour la première fois au combat en juin 1893 – à l’âge de 14 ans – dans un raid contre les Crows. Ce fut en même temps sa première rencontre avec des soldats américains. L’armée américaine avait monté une vaste campagne en représailles de la rébellion des Santees dans le Minnesota ... une rébellion dans laquelle le peuple de Sitting Bull ne joua aucun rôle.

L’année suivante, Sitting Bull affronta de nouveau les troupes américaines dans la bataille de Killdeer Mountain. Et en 1865, il mena un siège contre le fort Rice nouvellement bâti dans le Dakota du Nord.
Hautement respecté pour son courage et sa perspicacité, il devint le chef de la nation Lakota en 1868.


Un courage incommensurable

Le courage de Sitting Bull était vraiment légendaire. En 1872, au cours d’une bataille avec des soldats protégeant les ouvriers du chemin de fer sur la rivière Yellowstone, Sitting Bull mena quatre autres guerriers entre les lignes. Il s’assit calmement et partagea une pipe avec eux alors que les balles sifflaient autour d’eux. Sitting Bull prit le soin d’éteindre la pipe lorsqu’ils eurent fini et s’éloigna. Tout simplement.

Le décor était alors planté pour la guerre entre Sitting Bull et l’armée des Etats-Unis en 1874. Une expédition menée par le général George Armstrong Custer confirma la présence d’or sur le territoire des Dakotas dans les Black Hills, une région sacrée aux yeux de nombreux groupes Sioux. Ces terres avaient été placées hors-limites de la colonisation blanche par le traité de Fort Laramie de 1868. Malgré cette interdiction, les prospecteurs se lancèrent dans une ruée vers l’or en direction des Black Hills, forçant les Lakotas à défendre leur territoire. Lorsque les efforts du gouvernement pour acheter les Black Hills s’avérèrent être vains, le traité de Fort Laramie fut tout simplement ignoré. Le commissaire des Affaires Indiennes décréta que tous les Lakotas qui ne seraient pas installés dans une réserve à compter du 31 janvier 1876, seraient considérés comme hostiles. Sitting Bull et son peuple refusèrent de s’y conformer et campèrent sur leurs positions. En mars, alors que trois colonnes de troupes fédérales sous le commandement du général George Crook, du général Alfred Terry et du colonel John Gibbon avancèrent sur ces terres, Sitting Bull convoqua les Lakotas, Cheyennes et Arapahos à son campement de Rosebud Creek sur le territoire du Montana. Une fois réunis, il les guida dans le rituel de la danse du soleil, offrant ses prières à Wakan Tanka, le Grand Esprit. Sitting Bull entailla ses bras 100 fois en signe de sacrifice pour son peuple. Pendant cette cérémonie, Sitting Bull eut une vision. Dans sa vision, il vit des soldats tomber dans le camp Lakota comme des sauterelles tombées du ciel.
Inspiré par cette vision, le chef de guerre Lakota Oglala, Crazy Horse, partit au combat avec un groupe de 500 guerriers. Le 17 juin, il prit les troupes de Cook par surprise et les força en retraite dans la bataille de Rosebud. Pour fêter cette victoire, les Lakotas déménagèrent leur campement dans la vallée de la rivière Little Bighorn. Ils furent rejoints par 3000 autres Indiens qui avaient quitté les réserves pour suivre Sitting Bull.
Ils furent attaqués le 25 juin par la 7e de cavalerie sous le commandement de George Armstrong Custer. Les troupes de Custer, qui étaient inférieures en nombre, lancèrent l’assaut sur le campement, tels l’accomplissement de la vision de Sitting Bull. Puis la cavalerie prit position sur une crête voisine où elle fut détruite.
L’indignation publique provoquée par cette catastrophe militaire incita l’armée à envoyer des milliers de cavaliers supplémentaires dans cette région. Au cours de l’année suivante, ils poursuivirent les Lakotas sans relâche. Ces derniers s’étaient séparés en plusieurs groupes après la défaite de Custer. Chef après chef, ils furent tous forcés à se rendre.

Sitting Bull resta insoumis. En mai 1877, il mena son groupe jusqu’au Canada, hors de portée de l’armée américaine. Lorsque le général Terry se rendit dans le Nord pour lui offrir le pardon en échange de son installation dans une réserve, Sitting Bull, furieux, le renvoya.

Un leader se rend

Quatre ans plus tard cependant, Sitting Bull se retrouva presque dans l’impossibilité de nourrir son peuple dans un monde où le bison était presque éteint. Il prit alors le chemin du Sud pour se rendre.
Le 19 juillet 1881, le jeune fils de Sitting Bull remit le fusil de son père à l’officier commandant de Fort Buford dans le Montana. A travers cette action, Sitting Bull espérait enseigner à son fils « qu’il devait devenir un ami des Américains ».
Pourtant, Sitting Bull déclara : « J’espère que les gens se souviendront que j’étais le dernier homme de ma tribu à déposer mon fusil ». Il demanda le droit de passer la frontière canadienne à chaque fois qu’il le souhaitait et demanda à obtenir sa propre réserve sur la rivière Little Missouri près des Black Hills.
Au lieu de cela, il fut envoyé dans la réserve de Standing Rock. L’accueil chaleureux qu’il y reçut aiguisa les craintes de l’armée concernant une révolte possible. Il fut alors décidé d’emmener Sitting Bull et son peuple plus au Sud sur la rivière Missouri, à Fort Randall. Ils y furent détenus comme prisonniers de guerre pendant près de deux ans.

Finalement, le 10 mai 1883, Sitting Bull rejoignit sa tribu à Standing Rock. L’agent de la police indienne en charge de la réserve, James McLaughlin, était déterminé à refuser tout privilège au grand chef. McLaughlin le força même à travailler dans les champs, la houe à la main.
Sitting Bull était cependant encore conscient de sa propre autorité et lorsqu’une délégation de sénateurs américains vint pour discuter l’ouverture d’une partie de la réserve aux colons blancs, il s’opposa avec véhémence, mais en vain, à leur plan.
En 1885, Sitting Bull fut autorisé à quitter la réserve pour rejoindre le spectacle Wild West Show de Buffalo Bill. Il gagnait $50 par semaine pour faire un tour de l’arène à cheval. Il demandait également la somme qu’il pouvait pour son autographe et sa photo.
Incapable de tolérer plus longtemps la société blanche, il participa au spectacle pendant quatre mois.
A son retour dans la réserve de Standing Rock, Sitting Bull vécut dans une cabane près de son lieu de naissance sur la rivière Grand. Vivant toujours aux côtés de ses deux femmes et rejetant le christianisme, Sitting Bull refusa d’abandonner ses traditions comme les règles de la réserve l’imposaient. Il envoya cependant ses enfants dans une école chrétienne car cela était sa conviction que la prochaine génération de Lakotas aurait besoin de l’éducation pour survivre.
Après son retour dans la réserve, Sitting Bull eut une autre vision, semblable à celle qui lui avait prédit la défaite de Custer. Cette fois, il vit une alouette sur une colline à côté de lui. Il l’entendit dire « Ton propre peuple, les Lakotas, te tuera ».
Près de cinq ans plus tard, cette vision se réalisa elle aussi.

La chute d’un grand homme

A l’automne 1890, un Lakota Miniconjou nommé Kicking Bear rendit visite à Sitting Bull pour lui parler de la Ghost Dance, une cérémonie qui promettait de débarrasser le pays des blancs et de restaurer le mode de vie indien. Les Lakotas avaient déjà adopté la cérémonie de la Ghost Dance dans les réserves de Pine Ridge et Rosebud, et les agents de la police indienne de ces réserves avaient fait appel aux troupes pour maitriser ce mouvement en pleine expansion.
A Standing Rock, les autorités avaient peur que Sitting Bull, toujours perçu comme un chef spirituel vénéré, ne se joignît lui aussi à la Ghost Dance. Les autorités envoyèrent 43 policiers Lakotas pour procéder à son arrestation.
Le 15 décembre 1890, avant l’aube, les policiers firent irruption dans la cabane de Sitting Bull et le trainèrent à l’extérieur, où ses partisans se réunissaient déjà pour le protéger. Dans la fusillade qui suivit, l’un des policiers Lakotas mit une balle dans la tête de Sitting Bull.
Sitting Bull fut enterré à Fort Yates, dans le Dakota du Nord. En 1953, ses restes furent déplacés plus près de son lieu de naissance à Mobridge, dans le Dakota du Sud. Aujourd’hui, une pierre de granite marque sa tombe.

Parmi les Lakotas, il ne laissa pas seulement le souvenir d’un leader inspiré et d’un guerrier téméraire, mais aussi celui d’un père aimant et d’un chanteur talentueux. Sitting Bull était un homme affable et amical envers les autres. Sa foi profonde lui donna des visions prophétiques et accorda un pouvoir spécial à ses prières.

Sources : Dockstader, Frederick J. Great North American Indians: Profiles in Life and Leadership. New York, NY: Litton Educational Publishing, Inc., 1977. Photo de Charles M. Bell, Washington, D.C avec l’aimable autorisation de la Société Historique du Dakota du Sud.

 

 

 

 
 


 
 
posté le 11-02-2014 à 13:04:24

L´histoire de Wounded Knee

L´histoire de Wounded Knee

Le massacre de Wounded Knee en 1890 est connu comme l’évènement qui mit fin à la dernière des guerres indiennes aux Etats-Unis. Alors que l’année touchait à sa fin, la Septième Cavalerie de l’armée des Etats-Unis mit fin de manière horrible à un siècle de conflits armés opposant le gouvernement américain aux tribus indiennes.
Dans la matinée glaciale du 29 décembre, les adeptes de la Danse des Esprits, une religion nouvellement créée, entamèrent une longue marche jusqu’à la réserve Pine Ridge dans le Sud-Ouest du Dakota du Sud pour se protéger d’une éventuelle arrestation militaire. Les membres de la tribu Miniconjou Sioux (Lakota), menée par le chef Big Foot, tentèrent d’échapper à une arrestation en prenant la fuite vers le sud à travers le terrain accidenté des Badlands. C’est là, sur les rives enneigées de Wounded Knee Creek (Cankpe Opi Wakpala), que près de 300 hommes, femmes et enfants lakotas furent massacrés lors d’une rencontre particulièrement violente avec les soldats américains.

Un agent désespéré de Pine Ridge contacta ses supérieurs à Washington : « Les Indiens dansent dans la neige et ils semblent fous et sauvages... Nous avons besoin de protection et nous en avons besoin maintenant. Les chefs devraient être arrêtés et confinés à un poste militaire jusqu’à ce que la situation se soit calmée, et ceci devrait être fait tout de suite. » L’ordre fut alors donné d’arrêter le chef Sitting Bull et de le détenir dans la réserve Standing Rock. Sitting Bull fut tué le 15 décembre lorsque les soldats tentèrent de l’arrêter. Le chef Big Foot était le prochain sur la liste.

Big Foot apprit la mort de Sitting Bull et mena son peuple vers la réserve de Pine Ridge plus au sud en quête de protection. L’armée saisit le groupe le 28 décembre et le mena sur les rives de Wounded Knee Creek pour y camper. Les Indiens n’opposèrent aucune résistance. Le colonel James Forsyth arriva pour prendre le commandement et ordonna à ses gardes de placer quatre canons Hotchkiss autour du campement. Les soldats étaient alors au nombre de 500 ; les Indiens de 350, en majorité des femmes et des enfants puisqu’il n’y avait que 120 hommes parmi eux.
Un officier de l’armée passe à cheval au milieu des cadavres à Wounded Knee, 1890.

 

 

 

L’atmosphère explosa

Le lendemain matin, le 29 décembre 1890, les soldats pénétrèrent dans le camp exigeant des Indiens de renoncer à toutes leurs armes à feu. Le chef Big Foot, qui souffrait d’une pneumonie et était mourant, s’assit avec ses guerriers et essaya de raisonner les officiers de l’armée. Un chaman nommé Yellow Bird préconisa la résistance, affirmant que les habits des esprits le protègeraient. L’un des soldats tenta de désarmer un Indien sourd nommé Black Coyote. Une bagarre s’en suivit et un coup partit. En quelques secondes à peine, l’atmosphère explosa alors que les Indiens se précipitèrent pour récupérer leurs fusils et les soldats ouvrirent le feu sur le camp sioux. Le camp fut ensuite bombardé par les canons. Des nuages de fumée issus des armes et des canons envahirent l’air alors que des hommes, des femmes et des enfants tentaient de s’enfuir et d’échapper à la mort. Beaucoup d’entre eux s’enfuirent en courant vers un ravin proche du camp pour être finalement abattus parles tirs croisés. 


300 Sioux morts

Lorsque la fumée se dissipa et que les tirs cessèrent, près de 300 Sioux étaient morts, dont Big Foot. Vingt-cinq soldats avaient trouvé la mort. Alors que les soldats qui avaient survécu entamèrent l’horrible tâche de ramasser les morts, une tempête de neige balaya la région. Quelques jours plus tard, ils revinrent pour finir le travail. Par la suite, Forsyth fut accusé d’avoir tué les innocents, mais fut acquitté.

Sources: McGregory, James H., The Wounded Knee Massacre; Fenwyn Press Books, 1940. Utter, Jack, Wounded Knee & The Ghost Dance Tragedy, National Woodlands Publishing Company, Lake Ann, Michigan, 1991.

 

http://stjosephdudakota.fr/

 

 


 
 
posté le 11-02-2014 à 12:55:43

La colonisation européenne

La colonisation européenne

Le sort des Indiens d'Amérique varie considérablement d’une région du continent à l’autre. Les régions des grandes civilisations américaines en Amérique centrale sont densément peuplées à l’arrivée des Espagnols. Les Espagnols souhaitent exploiter les richesses de ces régions dans le but de les ramener par la suite en Europe. En Amérique latine, cela a pour résultat une classe supérieure relativement restreinte gouvernant une population de paysans indiens.
L’Amérique du Nord est moins peuplée et moins développée à l’arrivée des Européens. L'étendue du continent renferme une grande variété d'environnements dans lesquels les tribus vivent leur vie de chasseurs-cueilleurs, ou d'agriculteurs néolithiques sédentaires, ou – le plus souvent – un mélange des deux. 

Les Européens arrivant en Amérique du Nord souhaitent en majorité s’installer sur ces terres. Contrairement aux Espagnols, ils veulent développer cet endroit afin d’y élire domicile. Leurs intérêts entrent en conflit avec ceux de la population locale.

 

 

 

 

Le contact avec les Anglais

Les Indiens avec lesquels les Anglais entrent en premier en contact en Amérique du Nord font partie du groupe de tribus algonquin. La première rencontre en 1585 est amicale. Cette opportunité de commerce est la bienvenue aux yeux des Indiens secotans locaux.
Cette première rencontre révèle très clairement les intérêts des deux parties, mutuelles au début, mais conduit facilement à des conflits une fois que les Européens tentent de s’installer. Les colons anglais arrivent avec la ferme intention de posséder des terres. Mais les Indiens d'Amérique de l'Est sont semi-nomades. Pendant le printemps et l'été, ils vivent dans des villages pour faire pousser leurs cultures. En hiver, ils chassent dans les forêts denses. La terre, du point de vue des Indiens, est un espace communal qu’il est impossible de posséder. La question de la terre conduit finalement à de terribles conflits, avec les Indiens dans le rôle inévitable des perdants.
Les colons de 1585 sur l'île Roanoke entretiennent initialement de bonnes relations avec les Indiens, mais au printemps suivant, ils sont à la limite d’une guerre. Le 1er juin 1586, le chef indien Pemisapan et d’autres chefs de tribus sont invités à un conseil. Alors qu’ils s’approchent, ils sont tous fusillés.

 

 

 

 

En 1622, le nombre des colons s’élève à plus de 1000. La même année, un nouveau chef powhatan, Opechancanough, décide d’attaquer soudainement les colonies anglaises, tuant 347 colons en une seule journée. Le moment le plus répréhensible dans les représailles européennes survient en 1623, lorsque les Anglais organisent une conférence de paix. Les Indiens y assistant sont tous assassinés, certains empoisonnés, d’autres tués par balle.

Vers 1670, il y a environ 40 000 colons anglais en Nouvelle-Angleterre. Ils sont plus nombreux que la population indienne, peut-être même deux fois plus. Les Indiens travaillent comme ouvriers ou domestiques au service des colons. Ils sont censés se comporter selon les normes puritaines, et sont punis pour suivre leurs propres traditions. A la même époque, des centaines d'Indiens sont vendus comme esclaves aux Antilles.

 

 

 

 

 

 


 
 
 

Ajouter un commentaire

Pseudo : Réserve ton pseudo ici
Email :
Site :
Commentaire :

Smileys

 
 
 
Rappel article